lundi 28 juin 2021

Je n'ai pas le choix

Bonjour,

J'ai toujours aimé parler, écouter et dialoguer avec d'autres personnes. J'ai toujours pensé qu'un échange verbale sur nos vie puisse nous faire grandir. On vit ensemble, on grandit ensemble sur cette Terre et chaque vie est un exemple pour toute l'humanité. Et alors j'ai remarqué une chose. Pendant mes journées de travail comme dans ma vie privé, je rencontre de plus en plus des personnes dire "je n'ai pas le choix" ou "nous n'avons pas le choix". Première différentiation : il y a qui utilise JE et qui utilise NOUS. Pourquoi ?

Comme premier effet, cette phrase me rend triste. Oui, je sens de la tristesse dans leur voix. J'imagine cette personne comme dans une prison où la liberté et le bonheur ont été limitées. Je sens aussi de la résignation, ils ont donné la clé, le pouvoir sur leur vie à quelqu'un d'autre.

Moi je pense différemment. Je crois que nous sommes les seuls maîtres des nos vies et les seuls responsables. Pour vivre notre vie sans regrets et être en paix avec nous même, les armes à notre disposition sont le courage, l'honnêteté, faire preuve d'une bonne intuition, cultiver la confiance dans nos capacités et dans l'avenir, l'acceptation de l'échec et des erreurs et, bien sûr, l'amour de soi. 

Comment une personne peut-il dire "je n'ai pas le choix" si dans son esprit elle a au moins une des armes ici décrites ?

Il y a qui préfère suivre et être dépendant de quelqu'un ou quelque chose pour trouver sa paix et vivre plus ou moins sereinement. Il y a aussi d'autres qu'ont envie de se mettre en jeu, risquer et être indépendant pour chercher leur stabilité, leur route et trouver leur satisfaction personnelle. 

Une personne qui, par exemple, fait un travail comme salarié elle aura plus la tendance à dire "je n'ai pas le choix". Cependant une personne qui travaille comme indépendante aura plus la tendance a dire "qu'est-ce que puis-je faire pour changer les choses à mon advantage ?"

La phrase "NOUS n'avons pas le choix" souvent cache un justification pour éviter de prendre des actions. Cette phrase est utilisée pour se mettre le cœur en paix: "après tout, il y a d'autres personnes comme moi, avec la même souffrance, manque de satisfaction, peine et donc vivre comme eux m'aide à oublier ma triste situation". 

... pas le choix... de faire ou d'être ? 

Chaque choix touche la partie la plus intime de nous car elle a des conséquences sur notre instant présent. Déjà dire qu'on n'a pas le choix c'est une choix. Je dépose mes armes et je me baisse. Cette choix va impacter la vrai recherche du bonheur, la conscience d'être unique, la force de prendre des décisions différentes que la majorité, de mettre nos limites, de ressentir les émotions et de se donner la juste valeur. 

La question est: est-ce que je suis la majorité ou je prends le risque d'être en minorité ? Suivre la majorité donne une sensation de paix, de confort. Risquer d'être en minorité te plonge dans l'incertitude, dans le doute, dans les critiques, mais ça te donne une sensation de liberté et ça te rend responsable et tu apprends de toi même car tu es face à toi, à tes croyances et à ton passé.

J'ai remarqué que toutes les personnes qui s'expriment en disant "Je n'ai pas le choix" ou "nous n'avons pas le choix" elles vivent un moment compliqué à gérer. Elles se trouvent devant à une porte. Derrière cette porte il y a l'inconnu. La personne, en ce moment, ressent un malaise intérieur car elle voudrait voir au-delà de cette porte mais elle ne peut pas. Quoi faire alors ? Ouvrir la porte ou rester dans la sécurité de la vie vécue jusqu'à cet instant ?

Je suis conscient que ce n'est pas facile. Je suis passé par là. Pour répondre à cette question, ça nous reste qu'écouter notre cœur, nous faire conseiller par des personnes de notre confiance, s'informer sur des livres ou vidéos,... 

Mais souvent on préfère de ne rien faire et suivre la majorité, suivre le groupe car ouvrir cette porte nous fait peur. 

Vous que croyez que vous n'avez pas le choix et que derrière cette porte il y a une mauvaise nouvelle, est-ce que vous le pensez vraiment ? Est-ce la seule des possibilités ? 

Quels sont les risques de cette choix ? Voulez-vous vraiment continuer à vous plaindre ? Oui, la vie n'est pas facile, oui elle est dure et parfois injuste, vous avez tous les justificatifs. Mais reste à vous décider quoi faire de tout ça. Ouvrir ou pas cette porte ? 

Je crois qu'il y a toujours des solutions pour vivre sereinement et faire des choix en conscience. Oui, choisir peut coûter de perdre des anciennes relations, perdre le boulot, rompre un mariage, se retrouver dans une zone d'inconfort. Oui, j'ai aussi vécu des difficultés et j'ai beaucoup souffert. Mais j'ai choisi... c'était dans ces moments que j'ai appris à m'aimer, à devenir un homme et à prendre ma vie dans mes mains. Ces moments d'incertitude ont été une opportunité pour grandir et découvrir nouveaux horizons. 

Courage à nous tous, écoutons notre cœur en silence et en sincérité.

Je vous embrasse,

Marco